Maggie, une Pescomody du Maine, a visité St. Mary’s (où habitaient ses arrières-grands-parents) pour la première fois lorsqu’elle était adolescente. Elle s’y est immédiatement sentie chez elle. Pour elle, se sentir à la maison signifie beaucoup plus qu’un endroit : cela signifie aussi connaître son histoire et ses origines. Cette sagesse, que sa fille Anne admire, a incité Maggie à se consacrer corps et âme à retrouver les chansons, les histoires et les pratiques culturelles des Wolastoqiyik.
Au sujet de la vidéo : Wolastoqiyik et St. Mary’s
Bien que les gens vivant le long de la rivière Saint-Jean au Nouveau-Brunswick aient longtemps été connus sous le nom de « Malécites », leur véritable nom est Wolastoqiyik, qui signifie « les gens de la belle rivière ».
Avant l’arrivée des Européens, les Wolastoqiyik ont voyagé dans la région pour faire du troc et travailler avec les Mi’kaq et les Pescomody. La rivière Wolastoq (aujourd’hui appelée rivière Saint-Jean) était un élément important dans leur vie puisqu’ils y pêchaient, y faisaient du troc et l’utilisaient pour se déplacer. Et c’est cette rivière que les arrières-grands-parents de Maggie ont empruntée pour déménager de Fredericton au Maine.
Aujourd’hui, plusieurs Wolastoqiyik vivent dans la réserve de la Première nation de St. Mary’s à Fredericton. Bien que la réserve soit maintenant sur les terres intérieures, elle était initialement située sur les rives de la rivière Wolastoq, où les Wolastoqiyik avaient établi un camp pendant plusieurs générations. La réserve s’est éventuellement agrandie jusqu’à sa superficie et son emplacement actuels en 1929. Bien que plus personne n’habite à l’emplacement initial de la réserve, il s’agit toujours d’un site culturel, où est notamment organisé le pow-wow annuel de St. Mary’s. Vous pouvez lire toute l’histoire sur le site Web de la Première nation de St. Mary’s (en anglais).
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